La Voie des Anges
L’Histoire des Anges
Les anges chez les Esséniens
Les manuscrits de Qumran
Nulle part dans le Nouveau Testament il n’est fait mention des Esséniens. Le mot même d’Esséniens ne se trouve pas non plus dans la Bible. Jamais l’église officielle n’a mentionné les Esséniens ni reconnu les liens qui les unissent au Maître Jésus et au système de croyance appelé christianisme qui a vu le jour après sa disparition.
Néanmoins, en 1947 des manuscrits furent découverts sur le site de Qumran, près de la Mer Morte. Ces manuscrits révélaient l’existence d’une secte connue sous le nom de Fraternité Essénienne, qui florissait avant la naissance du Christ et lui a survécu, et dont les enseignements avaient des liens indéniables avec les doctrines que prêchait Jésus.
D'autres textes avaient déjà été découverts, traduits et révélés par le Docteur Edmond Bordeaux Szekely près de vingt ans avant la découverte des manuscrits de la Mer Morte. Des textes conservés eux dans les archives du Vatican.
La découverte de ces textes de l’époque du Christ vient ébranler les fondations mêmes du christianisme, et jette un tout nouvel éclairage sur l’homme appelé Jésus de Nazareth.
La vision essénienne de la nature, de l’homme et de Dieu présentée dans ces textes est très différente de celle que présente le Nouveau Testament. Or il y a un fait généralement ignoré mais d’une importance capitale, c’est que le Nouveau Testament n’a pas été écrit du vivant du Christ, mais bien des années après sa disparition. Par conséquent, la version officielle des évangiles n’est pas une œuvre achevée du point de vue historique ou spirituelle.
Un autre fait aussi peu connu, est que le Nouveau Testament, tel que nous le connaissons aujourd’hui, a été édité par le Concile de Nicée en l'an 325 de notre ère, expurgé des textes qui ne convenaient pas aux pères de l’Église.
Une Église devenue institution de l'Empire romain et qui pour augmenter son pouvoir, consacra plusieurs siècles à manipuler les manuscrits anciens, modifiant ce qui n’allait pas dans ses vues et supprimant les enseignements contraires à ses intérêts. Le Concile de Nicée élimina ainsi un grand nombre de textes considérés comme non-conformes aux dogmes de l’Église, et le message de paix et d’harmonie des Esséniens disparut presque totalement de la tradition chrétienne.
Qui étaient-ils?
Leur origine
On ignore l’origine de la Fraternité essénienne et on ne connaît pas non plus avec certitude celle de son nom. On pense que cette communauté remonte assez loin dans l’Antiquité.
Pour certains son nom vient d’Esnoch, ou Enoch, qui en serait le fondateur car il aurait reçu le premier les communions avec le monde angélique (voir le Livre d'Enoch). D’autres considèrent que le nom vient d’Esraël, les élus du peuple à qui Moïse apporta les communions que le monde angélique lui révéla sur le Mont Sinaï. Pour d'autres enfin, leur nom tire sa racine du grec "Essaios", qui est la traduction du mot égyptien "Kashai" et de l'hébreux "Chsahi" signifiant secret ou silencieux. D'autre part, les symboles égyptiens de lumière et de vérité trouvent leur traduction grecque par le mot "Essen".
Mais quelle que soit son origine, il est reconnu que la Fraternité essénienne et son enseignement se sont perpétués, peut-être même sous d’autres noms et dans d’autres pays.
On retrouve l'influence de leurs enseignements partout dans le monde antique : en Perse, en Inde, en Egypte, au Tibet, en Palestine et en Grèce. Mais c’est surtout près des rives de la Mer Morte et aux abords du lac Maréotis en Egypte que l'on a retrouvé des traces archéologiques. En Palestine et en Syrie on les appelait esséniens. L’Egypte les connaissait sous le nom de therapeutae, « les guérisseurs ».
Dans son introduction au troisième tome de l’Évangile de la Paix, Edmond Bordeaux Szekely écrit à leur sujet :
" Les Esséniens habitaient les rives des lacs et des cours d’eau, loin des villes et des villages, et pratiquaient un mode de vie communautaire. Ils se livraient surtout à l’agriculture et aux cultures maraîchères. Leurs connaissances des récoltes, des sols et des conditions climatiques, leur permettaient de cultiver une grande variété de fruits et de légumes dans des régions pratiquement désertiques, et ce avec une grande économie d’efforts. Ils ne possédaient ni esclaves, ni serviteurs, et on disait qu’ils avaient été les premiers à dénoncer l’esclavage. Il n’y avait parmi eux ni riches, ni pauvres, ces deux états étant considérés des transgressions de la Loi. Leur économie était entièrement fondée sur la Loi. Ils prétendaient qu’en connaissant et en appliquant cette Loi tous les besoins matérielles de l’Homme pouvaient être comblés sans qu’il eût à peiner lourdement. Ils consacraient un temps considérable à l’étude des écritures et à des arts tels que l’éducation, l’économie et l’art de guérir. On les disait héritiers de l’astronomie des perses et des chaldéens, et de la médecine des égyptiens. Il cultivaient le don de la prophétie, se livrant dans ce but à des jeûnes prolongés. Ils avaient aussi le secret des plantes qui peuvent guérir hommes et bêtes. Ils menaient une vie simple et régulière, se levant l’aube pour étudier et communier avec les forces de la nature (Ndla : les anges de la Terre). Ils prenaient des bains rituels d’eau froide et portaient des vêtements blancs. Après le labeur quotidien aux champs et à la vigne, ils partageaient en silence le repas précédé et suivi de prières. Dans leur profond respect pour tout être vivant ils ne touchaient pas à la viande, et s’abstenaient aussi de boissons fermentées. Leurs soirées se passaient de nouveau à étudier et à communier avec les Forces supérieures (Ndla : les anges du Ciel). Leur mode de vie leur permettait de vivre jusqu’à l’âge de 120 ans ou plus. Ils étaient réputés pour leur vigueur et leur endurance. Dans toutes leurs activités ils manifestaient un amour créatif. "
Des contemporains nous ont laissé des témoignages sur les Esséniens : le naturaliste romain Pline l’ancien, Philon d’Alexandrie, l’historien Joseph et d’autres en parlaient en ces termes :
" Une race à part , plus admirable que toutes les autres au monde [...] des Initiés, ayant reçu leur doctrine de l’Asie centrale, un enseignement transmis depuis la nuit des Temps [...] une sainteté constante et inaltérable."
Quelques uns de leurs enseignements sont préservés dans des manuscrits araméens conservés au Vatican. D’autres ont été trouvés en possession de la maison des Habsbourg d’Autriche, et on dit qu’ils ont été apportés au XIIIe siècle par des prêtres nestoriens fuyant les hordes barbares.
Le docteur Szekely écrit également dans son livre "La Découverte de l’Evangile Essénien de la Paix" :
" Ils envoyèrent des guérisseurs dans le monde et des enseignants comme Elijah, Jean-Baptiste, Jean le Bien-Aimé. L’un d’eux était Jésus, le grand maître Essénien. Il vécu parmi les malades et ceux qui souffraient, leur apportant la connaissance dont ils avaient besoin pour guérir."
Ceux qui le suivaient ont écrit sur son passage parmi ceux qui souffraient et étaient chargés de maux. Les anciens de la communauté en firent des chants et immortalisèrent l’histoire du guérisseur des hommes, le bon berger.
Plus tard, aux temps des persécutions romaines, on pense que les frères quittèrent le désert pour un autre lieu, après avoir caché les manuscrits. Un âge obscur commença, une époque de barbarie et de cruauté, d’ignorance, de superstitions et du culte de vaines idoles. L’image du Jésus de douceur fut remplacée par celle du dieu crucifié. Les Frères Esséniens confièrent leurs enseignements aux quelques esprits qui pouvaient les transmettre à la postérité. Et les manuscrits restèrent comme des sentinelles enfouies, gardiens oubliés de la vérité éternelle et vivante, jusqu'à leur découverte plusieurs siècles plus tard.
Les enseignements esséniens sur les anges
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